Comparatif des enduits muraux
Un enduit mural peut être décoratif mais sert surtout à protéger les cloisons, les murs et la maçonnerie en général contre les éléments agressifs extérieurs. Par ailleurs, les enduits muraux corrigent les imperfections des revêtements qu’ils recouvrent. Comparons les enduits muraux de rebouchage et de lissage, puis les enduits de finition.
Les éléments qui composent un enduit mural
Avant de détailler le comparatif des enduits muraux, revenons rapidement sur les éléments de base qui composent un enduit mural. Tous les enduits sont élaborés à partir d’une charge, d’un diluant et d’un liant. Ce dernier élément donne sa nomination au produit. Si liant est la chaux, alors le produit se nomme enduit à la chaux. Idem pour le ciment, etc.
Des adjuvants complètent cette base et varient selon le travail à effectuer et la nature du support. Ainsi, par exemple, l’adjuvant peut être un agent mouillant qui permet de mélanger correctement les pigments, les charges et le liant. Autre adjuvant : les pigments. Ces derniers compatibles avec l’enduit mural sont utilisés pour obtenir les effets décoratifs voulus.
L’enduit de rebouchage comble les fissures
L’enduit de rebouchage est sollicité pour rénover un mur abîmé voire détérioré avant de lui appliquer une couche de finition. Son rôle est de reboucher les fissures, les petits trous, les irrégularités visibles, les aspérités inesthétiques, etc. Son épaisseur conséquente favorise la dissimulation des altérations du revêtement.
Pour l’appliquer à bon escient, un peintre professionnel dispose d’un bac de mélange (auge de maçon), d’un couteau à enduire et de papier de verre. Le spécialiste agrandit volontairement les trous et élimine les poussières, puis mélange trois doses de poudre d’enduit de rebouchage avec une dose d’eau. Il dépose le mélange dans les fissures à l’aide d’un couteau à enduire, puis laisse un temps de séchage avant de poncer légèrement la surface.
L’enduit de lissage avant la finition
L’enduit de lissage intervient entre l’enduit de rebouchage et la finition. Il vient parachever la première couche d’enduit pour gommer les imperfections légères et peu profondes qui subsistent encore.
En poudre ou pâte à étaler ?
En poudre ou sous la forme de pâte à étaler, il s’applique en couches de 1 à 5 mm d’épaisseur. Commercialisé en sac ou en paquet, l’enduit de lissage en poudre est mélangé à l’eau. Sa manipulation requiert un équipement approprié dont le port d’un masque anti poussières.
En termes de stockage, seul un endroit sec, frais et en hauteur lui convient car il est sensible à l’humidité et à la condensation. Sous forme de pâte à étaler, l’enduit de lissage vendu en pot ou en tube est une solution prête à l’emploi. Pensez toutefois à conserver une pellicule d’eau en surface après son usage.
Pelliculaire ou filmogène ?
L’enduit de lissage pelliculaire prévaut pour des murs réclamant une finition parfaite, à la fois plane et adhésive. Utilisé en intérieur, cet enduit affiche une épaisseur de 5 mm et est employé pour lisser des murs, préparer des finitions décoratives ou du papier peint.
Fort de sa polyvalence, l’enduit de lissage filmogène isole le support de la finition. Il se présente sous forme de pâte à appliquer en couches minces. Il est conseillé pour combler les petits trous et recouvrir les carrelages.
Les enduits de finition
La chaux et le crépi constituent des enduits de finition, qui préparent le revêtement avant l’application de la finition. L’enduit à la chaux peut être aérien ou hydraulique, se distinguant par leur mode de prise de contact, à l’air pour la première, à l’eau pour la seconde.
Le crépi trouve sa place aussi bien à l’intérieur (rôle décoratif) qu’à l’extérieur (rôle de protection) des bâtiments. En termes de crépi d’intérieur, deux possibilités existent : le crépi fin texturé ou le crépi granuleux.
Pour en savoir plus sur les enduits muraux et obtenir de précieux conseils, veillez à prendre contact avec un artisan peintre professionnel.
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